Bois traité ou non traité : comment le reconnaître ?
Bois traité ou non traité : apprenez à faire la différence et découvrez comment protéger vos charpentes et boiseries contre les xylophages et la mérule.


Lorsque l’on rénove une charpente, pose un parquet ou récupère du bois d’occasion, une question essentielle se pose : ce bois a-t-il déjà été traité contre les insectes xylophages et les champignons? Différencier un bois traité d’un bois non traité est indispensable pour garantir la durabilité de vos structures. En Île-de-France, où les risques d’infestation sont élevés, savoir reconnaître un bois protégé vous évitera bien des désagréments.
Pourquoi cette distinction est cruciale
Le bois non traité est particulièrement vulnérable face aux parasites du bois, comme le capricorne, la grosse vrillette, le lyctus, ou encore les termites. Il peut aussi être attaqué par des champignons lignivores comme la mérule, surtout en cas de taux d’humidité élevé.
À l’inverse, un bois traité correctement bénéficie d’une protection préventive ou curative, selon le cas. Cette barrière empêche la pénétration des agents biologiques destructeurs qui s’attaquent à la cellulose, entraînant la pourriture, le décollement des fibres, et l’effondrement à terme des charpentes ou boiseries.
1. Les signes d’un bois traité
Aspect visuel
Un bois traité en profondeur présente souvent :
Une teinte légèrement verte, brune ou foncée (due au fongicide ou à l’insecticide utilisé).
Des traces visibles de badigeonnage ou de pulvérisation sur les poutres ou les pièces de bois.
La présence de bouchons d’injection en plastique ou bois, utilisés pour les traitements curatifs par injection sous pression.
Odeur
Un bois récemment traité peut dégager une odeur chimique caractéristique, liée à des produits comme le Xylophène ou des solutions à base de pyrèthre.
Documentation
Un professionnel laisse toujours une fiche d’intervention, indiquant :
Le type de traitement (préventif ou curatif)
La méthode (pulvérisation, injection, pistolet, badigeonnage)
Les produits utilisés
Les zones traitées
2. Comment identifier un bois non traité
Un bois non traité se repère souvent par :
Une couleur naturelle, sans modification visible
L’absence de bouchons d’injection
Aucune trace de produit fongicide ou insecticide
Parfois, des signes précoces d’attaque xylophage : sciure, petits trous, poussière de bois, ou zones affaiblies
Attention : certains bois peuvent paraître sains visuellement, tout en étant déjà infestés en profondeur. D’où l’importance de faire un diagnostic parasitaire, surtout avant de réutiliser du bois d’occasion ou de rénover une vieille charpente.
3. Quels types de bois nécessitent un traitement ?
Bois de charpente : chevrons, poutres, pannes, solives
Boiseries intérieures : plinthes, moulures, lambris
Bois résineux : plus vulnérables, nécessitent souvent un traitement préventif
Essences feuillues : comme le chêne, peuvent être attaquées si l’aubier est exposé
4. Traitement curatif ou préventif : quelles différences ?
Traitement préventif
Il protège un bois encore sain, avant qu’aucun insecte ou champignon ne l’ait atteint. Il est appliqué lors de la construction ou en rénovation. Méthodes : pulvérisation, badigeonnage.
Traitement curatif
Il s’applique sur un bois déjà attaqué. Il s’agit de détruire les larves xylophages, de bloquer la propagation, et de garantir l’éradication totale. Méthodes : injection, pistolet, perçage ciblé.
Ce qu’un professionnel sérieux doit fournir
Certifications à jour (Certibiocide, normes NF)
Garantie écrite (souvent 10 ans sur le traitement)
Rapport post-intervention complet
Usage de produits agréés (Xylophène, Sarpap, etc.)
Méthodes précises adaptées à la pénétration du bois
Conclusion
Savoir reconnaître un bois traité d’un bois non traité est essentiel pour prévenir toute infestation. En cas de doute, mieux vaut faire appel à un professionnel certifié, capable d’identifier les signes d’attaque, de proposer un traitement adapté, et de garantir une préservation durable de vos éléments boisés. Car une charpente en bois mal protégée, c’est un danger silencieux pour toute la structure.
FAQ – Bois traité ou non traité : vos questions fréquentes
Quelle est la durée de vie d’un traitement du bois ?
Un traitement préventif dure en moyenne 10 à 15 ans. Un traitement curatif, s’il est bien appliqué, garantit l’éradication et la protection durable.
Quels parasites peut-on éviter avec un traitement préventif ?
Le capricorne, la grosse vrillette, les termites, le lyctus, et les champignons comme la mérule ou la pourriture brune.
Un bois d’aspect propre est-il forcément sain ?
Non. Des larves xylophages peuvent être actives à l’intérieur sans signes visibles. Seul un diagnostic permet d’en être certain.
Est-il possible de traiter soi-même un bois non traité ?
Pour un usage ponctuel, oui, via des produits du commerce. Mais pour des charpentes, boiseries anciennes, ou bois de construction, il faut un traitement professionnel pour garantir la profondeur de pénétration.
Puis-je réutiliser du bois ancien sans le traiter ?
Non. Un bois récupéré doit impérativement être inspecté et, dans la majorité des cas, traité préventivement pour éviter tout risque de contamination parasitaire.
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